Rémi Berninger a été nommé le 19 avril sous-directeur de l’Action sociale à la Caf de l’Essonne. Il nous livre sa vision de l’action sociale sur le territoire.
Pouvez-vous vous présenter ?
Rémi Berninger : « J’ai rejoint la Caf des Hauts-de-Seine après mes études : Sciences-Po Lille, université Paris-Dauphine et l’École nationale supérieure de Sécurité sociale.
J’y ai occupé successivement plusieurs fonctions : attaché de direction, secrétaire général adjoint et responsable du Secrétariat général. J’ai notamment beaucoup travaillé sur les Ctg (Conventions territoriales globales), le Sdaf (Schéma départemental d’accompagnement des familles) …
Ces différents postes m’ont permis de développer une vision assez large et complète de l’action sociale, un domaine que j’apprécie tout particulièrement ».
Vous venez d’arriver en Essonne. Quelles sont vos premières impressions ?
RB : «C’est tout d’abord un département extrêmement hétérogène que j’ai hâte de découvrir plus en profondeur. Je vais aller à la rencontre des partenaires pour m’imprégner des différents territoires pour prendre pleinement conscience des enjeux : les quartiers prioritaires, les zones rurales, le plateau de Saclay … C’est un département contrasté et riche ».
Quelle est votre vision des relations partenariales ?
RB : « Au-delà de l’aspect financier de notre soutien, l’objectif est d’accompagner les projets des partenaires. Nous sommes un acteur majeur des politiques sociales et familiales sur lequel ils peuvent s’appuyer et compter pour développer le service public sur le territoire.
Le déploiement des Ctg va se poursuivre à un rythme soutenu, même si aujourd’hui 50% de la population essonnienne est déjà couverte. Il s’agit, bien sûr, à terme, de parvenir aux 100% ».
Comment concevez-vous l’action sociale auprès des plus fragiles ?
RB : « C’est notre cœur de métier d’anticiper et d’accompagner ces différents publics de façon affinée, presque personnalisée. Nous devons anticiper les besoins des publics fragiles.
Toute l’utilité des travailleurs sociaux a d’ailleurs été démontrée durant la crise sanitaire où leurs actions et les dispositifs déployés ont permis aux Caf de jouer un rôle d’amortisseur social majeur ».
