
Répondre aux demandes des partenaires et les accompagner est une priorité pour la Caf. Elle vient de le démontrer une nouvelle fois en organisant un atelier laïcité dont le premier s’est tenu vendredi 13 mai à la CCI de l’Essonne.
La demande des partenaires s’était exprimée le 28 janvier, lors du 10ème Comité de la laïcité. Son objectif : pouvoir échanger en s’appuyant sur des cas pratiques liés à la laïcité de façon personnalisée avec chaque structure partenaire.
Au menu de cet atelier : les « fake news », c’est-à-dire les fausses informations : Comment les détecter ? Comment les déconstruire ?
Rencontre avec l’une des participantes, Karine Gesmier, Informatrice jeunesse du service d’Accompagnement et d’information jeunesse de la mairie d’Étampes
Pourquoi avez-vous participé à cet atelier ?
Karine Gesmier : « Il répondait parfaitement aux problématiques que nous rencontrons au quotidien auprès des jeunes et de leurs familles… « Les fake news » représentent aujourd’hui un sujet de société incontournable.
Notre mission d’information est essentielle. Nous intervenons physiquement avec notamment des permanences, dans les collèges, les lycées… et de façon virtuelle sur les réseaux sociaux, Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat … Notre présence était donc naturelle d’autant plus que nous participons au Comité laïcité de la Caf depuis sa création.
De plus, je suis Promeneuse du Net et référente de la Boussole des jeunes et formée à l’éducation aux médias et à l’information ».
Comment s’est déroulé l’atelier ?
KG : «Yann Quertainmont, le référent laïcité à la Caf de l’Essonne, a fait une rapide introduction. Nous avons ensuite écouté l’intervention de Jérémy Herbet du Réseau d’échanges réciproques de savoirs d’Évry-Courcouronnes sur la propagation des fausses informations. C’était très intéressant.
Plusieurs exercices nous ont permis de mettre en pratique ce que nous venions d’entendre. Par exemple, une personne lisait un article et devait le restituer le plus fidèlement possible à la suivante et ainsi de suite … Nous nous sommes aperçus de la déperdition d’informations ou alors du rajout d’informations car la personne possède une expertise sur le sujet. C’est formateur.
Nous avons aussi travaillé sur nos réactions, parfois instinctives, à la lecture d’un article par exemple.
Cet atelier était vraiment utile. Il a remis les choses à leur place et rappelé nos fondamentaux sur ce sujet. Ne pas juger, vivre ensemble quelles que soient nos croyances ou nos non-croyances… Il faut du tact pour faire passer les valeurs de la république française ».
Quel bilan tirez-vous de cette demi-journée ?
KG: « Très utile et pertinente ! Cela nous a permis aussi d’échanger et de partager nos expériences avec d’autres partenaires que nous n’avons pas forcément l’occasion de croiser souvent puisque nous sommes dans le Sud du département ».