« L’arrivée à la Caf de l’Essonne est la suite logique de ma carrière »
Karine Zeggar a pris ses fonctions en début d’année. Nous vous proposons de faire connaissance avec elle.
Quel est votre parcours ?
Karine Zeggar : « J’ai travaillé pendant une vingtaine d’années à la Cpam de l’Essonne. J’y ai occupé différents postes qui m’ont menée tout naturellement vers cette fonction à la Caf de l’Essonne.
J’ai débuté comme technicienne de prestations. Je suis devenue rédactrice juridique, puis responsable adjointe du service Support expertise, puis de l’action sanitaire et sociale. J’ai occupé ensuite le poste de responsable de l’action sanitaire et sociale.
Je gérais les fonds de l’action sanitaire et sociale par le versement d’aides financières individuelles et collectives. J’étais également coordinatrice de la cellule locale de la prévention de la désinsertion professionnelle – en lien étroit avec le service social de la Cramif (Caisse régionale d’assurance maladie d’Île-de-France) – et responsable de la mission Accompagnement aux soins, avec notamment deux sujets majeurs : l’urgence précarité et les parcours santé jeunes.
Le dernier poste que j’y ai occupé, attachée de direction et coordinatrice des partenariats, m’a tout particulièrement préparée à cette nouvelle fonction dans laquelle je me sens vraiment bien.
Il y a trois ans, j’ai passé un master de santé publique en Management des Organisations Sanitaires et Sociales (Moss) ».
Quelle est votre vision du territoire, un département que vous connaissez particulièrement bien ?
Karine Zeggar : « La particularité de l’Essonne, c’est le mix entre le Nord, extrêmement urbanisé et le Sud, très rural. Cette distinction rend le territoire passionnant.
Nous devons nous adapter à ces particularités territoriales et faire preuve d’agilité afin de répondre au plus près aux exigences de chacun des trois territoires d’action sociale qui composent le département ».
Quelle est votre feuille de route et vos ambitions avec les partenaires ?
Karine Zeggar : « Elle est riche et multiple.
Nous devons tendre vers l’évolution des Ctg (Conventions territoriales globales) signées avec les communes, vers des signatures avec les communautés d’agglomération et les Epci (Établissements publics de coopération intercommunale).
Nous devons aussi travailler à rendre encore plus visibles les interactions entre les différents acteurs qui travaillent au sein de ces Ctg et les différents périmètres de chacun d’entre eux.
La Caf est celle qui finance, mais aussi, accompagne l’ingénierie sociale au cœur de ces projets co-construits avec nos partenaires.
Enfin, l’action sociale, avec ses agents, – qui fournissent un travail important -, doit poursuivre et intensifier les actions qu’elle mène avec nos partenaires.
Je pense notamment aux initiatives collectives que nous organisons régulièrement, comme, par exemple, le forum avec l’Udaf sur « La semaine de l’argent » le mois prochain.
Les sujets transversaux sur lesquels nous travaillons sont nombreux : la lutte contre les violences intra-familiales, les impayés de loyer… Ils doivent encore être plus nombreux.
Le parcours Naissance, avec la mise en place d’ateliers en partenariat avec la Cpam de l’Essonne, a été mis en sommeil pendant la crise sanitaire. Il doit être réactivé ; il y a les volontés de travailler encore mieux ensemble pour davantage d’efficience. Les jeunes, dont les étudiants, restent aussi une priorité ».